Ta mère c'était le soleil part d'une idée de Leïna, dixit la mère fondatrice, de créer un magazine libre d'expression et de participation basé sur le modèle du fanzine. Ta mère est né en 2018 et se présente sous la forme d'une simple feuille A3, imprimée, en noir et blanc. Donnant plus de falicités à l'impression dans ta fac et chez ton employeur. Son titre tient du premier manifeste féministe japonais, relatant qu'à l'origine la femme est un soleil. La culture a, au fil des années, renversé ce rôle et fait de la femme la lune, l'ombre de l'homme.
Ta mère est libre et il a ses pilliers. Ensemble, ces pilliers décident du ton qu'aura le prochain numéro. Parmi elles, Leïna : la mère fondatrice, Lapin : la boss de la rédac aucune faute ne lui échappe, Elsa : la légèreté et la piquance, Laura : la food culture et l'ésotérisme, Lunatik Luli : Ta mère ne serait pas Ta mère sans sa rubrique "message vocal", Kim : met en page le magazine et le site web.
Premier numéro. Ta mère donne le ton avec sa distribution anarchique. Vandalisme de librairies de musées, de cabinets de bars, de sièges de métros.. Tout le monde donne de sa personne.
Après le numéro 1, Ta mère annonce sur les réseaux les thèmes des prochains numéros. Le fanzine reçoit ensuite des articles de nouveaux rédacteurs ! Les numéros suivants traitent de : la religion, la maladie, la famille, l'autorité, le physique, internet, l'ésotérisme, enfin... la mort.​​​​​​​
Exposition À la folie, parc de la Villette à Paris / table ronde autour des femmes dans la littérature / Emmanuel Macron : la consécration.
Ta mère se fait hara kiri après la grande vague dépressive de 2020, année covidée. Manque d'inspiration, introspection, solitude, isolement, lassitude et précarité sont au rendez-vous. L'équipe du magazine décide de faire une réunion de crise et trouve une solution. Un ultime numéro, pas des moindres, un numéro symbolique, une première, en ligne, coloré, sans limite, comme si mourir c'était vivre. Dans un monde en pause le fanzine change ses codes et même son logo, brut, à poil, se meut pudique et revêt ses pires effets. Un habit funeraire.. le FFP2.
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